Citations correspondant à « dégoûtant » : 13 citations trouvées dans le Littré
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Sa femme était jeune et belle, lui vieux et dégoûtant HAMILTON Gramm. 9 dégoûtant, ante
Ne concevez-vous point ce que, dès qu'on l'entend, Un tel mot [mariage] à l'esprit offre de dégoûtant ? MOLIÈRE F. sav. I, 1 dégoûtant, ante
[Homme] qui ne soit pourtant Mal fait de corps, ni par trop dégoûtant, Ni d'un toucher si rude et si sauvage LA FONTAINE Mandrag. toucher [2]
Être souvent réduite à emprunter une jupe pour aller se la faire lever par un homme dégoûtant VOLTAIRE Candide, 24 lever [1]
Il [le monde] met tout en oeuvre afin que le saint ministère leur devienne [aux ministres de la religion] aussi dégoûtant qu'il est odieux à lui-même MASSILLON Confér. Zèle contre les vices dégoûtant, ante
Mais, quoi ! cet indigent, ce mortel famélique, Cet objet dégoûtant de la pitié publique, D'un cadavre vivant traînant le reste affreux VOLTAIRE Disc. 1er. indigent, ente
Un homme incommode à tout le monde, malpropre, dégoûtant, sans cesse un lavement ou une médecine dans le ventre, mouchant, toussant, crachant toujours MOLIÈRE Mal. imag. III, 18 cracher
Le monde tout seul est trop triste et trop dégoûtant pour nous plaire MASSILLON ib. St Benoît. dégoûtant, ante
Je suis vieux, malade et dégoûtant, mais je ne suis point du tout dégoûté VOLTAIRE Lett. Mme de St-Julien, 30 sept. 1768 dégoûté, ée
Voilà de ces occasions où l'on se trouve tout juste entre le sublime et le ridicule, entre le terrible et le dégoûtant VOLTAIRE Lett. d'Argental, 4 août 1756 juste [1]
Ce qui est écrit noblement dans Homère devient aussi bas et aussi dégoûtant dans le Trissin [poëte italien] que les caresses d'un mari et d'une femme devant le monde VOLTAIRE Ess. poés. épique, ch. V monde [1]
Comment osons-nous, après cela [la tragédie de Théodore], condamner les pièces de Lopez de Vega et de Shakespeare ? ne vaut-il pas mieux manquer à toutes les unités que de manquer à toutes les bienséances, et d'être à la fois froid et dégoûtant ? VOLTAIRE Comm. Corn. Théodore, IV, 4 manquer
Ainsi les amertumes et les épines de la vertu ont toujours du moins une utilité présente qui en dédommage : en nous dégoûtant, elles nous purifient ; en nous piquant, elles nous guérissent MASSILLON Carême, Dégoûts piquer